Manoir du Nouvela
Le Nouvela
F-81240 Saint-Amans-Soult
sur rendez-vous uniquement
Les crinolines
au Second Empire
Emblématique du vêtement féminin sous le second Empire, la crinoline
est également un symbole de modernité : elle est le fruit de la révolution
industrielle et des progrès réalisés dans la fabrication des étoffes, la
confection et la diffusion des modes sous le règne de Napoléon III.
Merveilleux support pour les robes des couturiers, dont le premier d’entre
eux, Charles Frederick Worth lance alors la notion de Haute Couture,
elle est aussi associée au faste de la société et de la cour du Second
Empire. Accessoire indispensable de la femme à la mode, la crinoline
contribue, avec le corset, à modeler une silhouette conforme aux canons
esthétiques et sociaux du moment. Elle est le support d’une garde-robe
riche et variée, adaptée au mode de vie de la bourgeoisie. En fonction des
conditions d’exposition, ce thème peut être abordé avec des pièces
authentiques ou des reconstitutions. Les diverses catégories sociales
peuvent être évoquées, de l’impératrice à la lavandière.
Ce thème a été présenté à l’Opéra de Vichy en 2006 puis en 2012,
au musée Masséna de Nice en 2010 et en 2020, au château de
Monte Cristo (demeure d’Alexandre Dumas, Le Port-Marly) en 2015,
au château d’Hardelot (Centre Culurel de l’Entente Cordiale,
Conseil départemental du Pas-de-Calais, exposition « Victorian Faschion »)
en 2016, au musée des Beaux Arts de Périgueux en 2017 et au
château de Pierrefonds (Centre des monuments nationaux, exposition
« Eugénie, impératrice de la mode) en 2021, puis au château de
Fontainebleau en 2023.
Exposition réalisée avec des
reconstitutions de costumes.
Scénographie de
Patrick Dallanégra
Exposition réalisée avec des
costumes et des accessoires
d’époque issus de notre
collection.
Périgueux, musée des Beaux-Arts
Nice, musée Masséna
Château de Fontainebleau
Durant le règne de la reine Victoria les modes féminines évoluent
rapidement, passant de la silhouette romantique à la large robe portée sur
crinoline, puis à la tournure, aux volumineuses manches gigot et enfin à la
ligne plus souple des débuts du XXe siècle. La silhouette de la femme se
transforme au gré des multiples dessous qui modèlent son corps selon les
critères esthétiques et sociaux de l’époque. En regard, l’élégance de
l’homme victorien, bien que plus sobre est tout aussi codifiée. A la diversité
des styles s’ajoute la richesse de cette garde-robe adaptée à un mode de
vie bourgeois : déshabillés, robes de jour, d’après midi, de visite, tenues de
sport, de réception, de bal… Ce large éventail de toilettes est également
l’occasion d’observer l’influence et les apports de l’Angleterre sur lamode
du XIXe siècle, car si Paris demeure le centre de la création, Londres voit
également naître de grands couturiers, ainsi que des tenues et des styles
particuliers.
Cette exposition présente la richesse et la variété d’une garde-robe d’une
famille bourgeoise, grâce à une trentaine de tenues (hommes, femmes et
enfants) et d’accessoires d’époque. Elle peut également être traitée avec
des pièces reconstituées.